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Inciter les médias et les minorités à agir pour la consolidation de la paix

Durée : 1 mars 2022 – 28 février 2024
Pays: Ghana , Sénégal , Sierra Leone

Que faisons-nous dans ce programme ?

Ce programme vise à sensibiliser aux liens entre les problèmes des minorités ou peuples autochtones et les conflits au Ghana, au Sénégal et en Sierra Leone. Il vise également à améliorer la couverture médiatique de la dynamique des conflits en renforçant la capacité des journalistes et des étudiants en journalisme à rendre compte avec sensibilité des conflits et à contribuer à la médiation, au dialogue et à la réconciliation par le biais d’opportunités d’éducation informelle. Nous visons à:

  • Renforcer la capacité des journalistes et des étudiants en journalisme des pays ciblés à enquêter et à rendre compte avec sensibilité des problèmes de minorités et de migration qui concernent les conflits et la consolidation de la paix ;.

  • Accroître l’utilisation de contre-récits et de campagnes positives par le journalisme et les acteurs de la société civile, pour lutter contre les discours de haine, les incitations à la violence et la désinformation ;.

  • Créer un réseau de journalisme de consolidation de la paix qui renforcera l’engagement régional entre les acteurs du journalisme et de la société civile pour échanger des reportages et des bonnes pratiques de contre-discours ;.

  • Créer un réseau de journalisme de consolidation de la paix qui renforcera l’engagement régional entre les acteurs du journalisme et de la société civile pour échanger des reportages et des bonnes pratiques de contre-discours ;.

  • Augmenter les reportages sur les questions de conflit qui abordent l’angle des minorités ou de la migration dans les médias ouest-africains, en particulier dans les pays cibles, afin de soutenir la consolidation de la paix dans la région.

Pourquoi livrons-nous ce programme ?

Les conflits les plus anciens du monde sont alimentés et menés sur des questions ethniques, linguistiques, religieuses et culturelles. Tous concernent des groupes minoritaires. Le mépris des problèmes des minorités est au cœur de ces conflits, et pourtant, malgré cela, les droits des minorités ont été marginalisés dans l’arène de la prévention des conflits internationaux. Une compréhension des droits des minorités est essentielle pour quiconque s’occupe de la prévention et de la résolution des conflits. Par conséquent, la sensibilisation aux racines des conflits, à leurs conséquences, à la situation des groupes minoritaires, des migrants et des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDI) est un élément clé de la consolidation de la paix.

Nos consultations ont identifié une faible capacité des médias dans les trois pays-cibles à rendre compte avec sensibilité des questions de développement, de l’aide au développement et des conflits.

Selon le Global Peace Index 2020, sur 163 pays, les pays-cibles de ce programme se classent en bas : 43 ème (Ghana), 46 ème (Sierra Leone) et 47 ème (Sénégal). Dans les trois pays, les différends sur les résultats des élections et les demandes de changement politique ont conduit à des troubles civils et à l’instabilité.

Certaines de nos principales activités tout au long du programme comprennent :

  • L’organisation de trois cours en ligne et des formations en face à face : (1) pour les journalistes et les étudiants en journalisme sur les reportages sensibles sur les questions des minorités et autochtones, le développement et les conflits, (2) pour les militants des minorités sur la façon de témoigner efficacement de leur expérience, mener des campagnes de plaidoyer et engager la presse, et (3) pour les journalistes et les étudiants en journalisme sur la façon de mettre en pratique ce qu’ils ont appris sur le terrain.

  • L’organisation des retraites au niveau national pour les militants des minorités afin d’approfondir leur connaissance des médias par le biais d’exercices de jeux de rôle et de partage d’expériences.

  • L’attribution de bourses aux stagiaires en ligne, journalistes et militants, pour leurs projets de reportage d’investigation développés au cours du programme.

  • L’organisation de tables rondes régionales de haut niveau sur le journalisme inclusif pour les professionnels des médias et les rédacteurs en chef.

  • La présentation des prix annuels pour un journalisme inclusif exceptionnel sur les conflits, le développement et les questions relatives aux minorités et aux peuples autochtones dans chaque pays.

  • L’organisation d’une rencontre entre journalistes et militants pour échanger les bonnes pratiques de reportage et construire des contre-récits.

    L’établissement d’un comité de pilotage pour assurer une surveillance professionnelle de la qualité des produits médiatiques et pour encadrer les journalistes et les acteurs de la société civile. Le comité sera composé de personnes ayant une expérience et une expertise dans le paysage médiatique ouest-africain.

Qui sont nos partenaires ?

  • Media Platform on Environment and Climate Change(MPEC/Ghana), une organisation de la société civile (OSC) qui travaille au renforcement des capacités des journalistes à rendre compte des questions environnementales et à établir des plateformes de débat, visant à travailler en étroite collaboration avec les institutions gouvernementales, les OSC et les communautés locales touchées par le changement climatique.

  • Réseaux pour la justice sociale  (FAHAMU/Sénégal), une organisation panafricaine créée en 1997 pour renforcer, nourrir et travailler avec les mouvements pour la justice sociale en Afrique.

  • Le Groupe de coordination de la réforme des médias (MRCG/Sierra Leone), la principale agence de développement des médias en Sierra Leone créée pour renforcer le dialogue démocratique, consolider la paix et assurer le développement grâce à des médias professionnels, indépendants et durables, fondés sur le droit à la liberté d’expression et de parole.

Qui finance ce programme ?

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Ce programme est financé par l’Union européenne. Photo : Mary Ama Kudom-Agyemang (à droite), directrice exécutive de Media Platform on Environment and Climate Change (MPEC) au Ghana, interviewe le professeur Alfred Oteng Yeboah sur les données de biodiversité pour la prise de décision. Image reproduite avec l’aimable autorisation de MPEC. Ce texte est traduit par Fahamu, du site de Minority Rights Group International (https://minorityrights.org/what-we-do/emmap)

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